Sensorium est un R.P.G – Role-Playing Gam –, plus précisément : un jeu de rôle sur forum. Où vous y incarnez un humain qui s'épanouira, vivra au gré de vos textes – les différents sujets avec les autres membres – sur un concept créé pour. Le but est simple et s'illustrera naturellement chez votre personnage, grâce à ses rencontres, relations, actes et cætera, qui seront influencés par son passé et sa personnalité. Les R.P.G's vous offre la possibilité d'inventer, créer, développer un être tout droit venu de votre imagination avec l'écriture. Mais également, d'apprendre à connaître les autres membres, sympathiser et passer de bons moments au sein de la communauté du forum. Ainsi, Sensorium possède un scénario simple, sans superflu et modeste, néanmoins attrayant. Svånhild est une ville norvégienne et fictive, avec sa propre histoire et ses coutumes.

« Svånhild est une petite ville norvégienne, un charmant havre réputé pour sa rustique beauté et sa valeur historique. Cet adorable archipel est choyé par des paysages simples, purs, sans aucun superflu et où les couchers de soleil semblent être des tableaux, tableaux si beaux que le temps s'y arrête quelques instants pour les contempler, en jouir le moment d'une brise. Les fjords sont les principaux éléments entourant Svånhild, l'eau s'étend donc à perte de vue surplombée par maints reliefs. L'unique moyen pour accéder à Svånhild est sans aucune doute : la traversée en bateau, ce qui offre un calme et une qualité de vie exceptionnelles à ses administrés. Ainsi, son Port est l'agitation première et le père des transactions commerciales entre autre. Les demeures sont régulièrement longées par les eaux, elles abordent des couleurs pastelles et une apparence authentique. Le cœur de la ville est plutôt mouvementé, son activité capitale n'est ni plus ni moins que le tourisme et le Maire tient à garder cette réputation joviale et bonne vivante. Alors, les fêtes annuelles ne manquent guère à l'appel. La population est relativement jeune, la commune n'étant guère très âgée à la base. Puis, en général, les enfants – une fois majeurs – restent au sein de leur ville natale, l'a chérissant bien trop pour la quitter sur un coup de tête. Et bien entendu, les étrangers sont les bienvenus. Svånhild aime à savoir que sa communauté s'agrandit.

Entre les familles responsables, les adultes qui partent à la dérive, les enfants qui suivent leurs traces, les vieillards nostalgiques et la jeunesse débauchée, Svånhild est assurément une ville hétéroclite. Ainsi, les styles différents et variés de sa population sont l'essence même de cette dernière. Quand bien même un jour, Svånhild serait considérée comme un asile de fous gigantesque, elle ne perdra guère de son charme naturelle. Cette humeur chaleureuse, à moitié désaxée – à moitié équilibrée, gaie et festive qui émane des rues est agréable, autant pour ses habitants que pour ses vacanciers. »

La neutralité déclarée de la Norvège au moment où se déclenchaient les hostilités de la Seconde guerre mondiale eut fort peu de poids. Le 9 avril 1940, elle fut attaquée par les forces allemandes. Au bout de deux mois de combats intenses, et malgré l'assistance militaire de la Grande-Bretagne et de la France, la Norvège dut se rendre. La famille royale, le gouvernement et certains hauts fonctionnaires du Ministère de la défense et de l'administration civile s'enfuirent pour l'Angleterre, suivant la retraite des troupes alliées. Pendant toute la durée de la guerre, le gouvernement norvégien devait poursuivre son activité en exil.
Source : Norvège.no

19 novembre 1945, discours d'un des fondateurs de la ville, M. Ibrahim Svånhild, d'avant la fondation de la ville. On donna son nom à la commune en hommage à son combat.

« Sensorium fut une incarnation de la Vie, Sensorium fut la Vie elle-même, la Liberté, l'Égalité et la Bienveillance. Sensorium fut un exil loin de la Guerre, reculé sur un archipel magnifique. Sensorium ne fut guère mit en place pour organiser une révolte contre le nazisme. Sensorium fut installé pour venir au besoin des familles victimes du nazisme. Sensorium n'avait point la prétention de se dire défendeur de la Paix, Sensorium n'était que le modeste paradis transitoire niché entre ses deux univers bien distincts. C'était le réconfort, la discrétion, le calme, la nourriture, la chaleur, le toit, Sensorium fut, seulement, simplement, métaphoriquement : une « Maison ». Où il y a faisait bon vivre et où la Violence ne semblait l'atteindre. La Résistance battait son plein, avec son ardeur naturelle, à l'extérieur. Ces hommes, femmes, enfants, qui ne souhaitaient point se soumettre à la cupidité d'un grand Mégalomane, d'un Assassin à l'échelle presque mondiale. Un Inconscient, oui, Inconscient de croire qu'il pouvait contrôler nos âmes. Nous sommes l'unique Maître de nous-même et non, les Esclaves d'un Homme qui prétendait être la Faucheuse, être le seul autorisateur de vie et de mort. Puisque l'Humain ce n'est pas ceci, il fut vaincu, la Vie trouve toujours son chemin même au gré des plus terrifiants ténèbres, les Nazis furent la Mort, les Résistants de tous pays, toutes religions, toutes couleurs furent la Vie. La vie vaincu. Sensorium prônait ainsi la Paix alors, bien entendu, Sensorium ne pouvait guère faire acte de barbarie envers un être vivant. Et pourtant, dans la plus monstrueuse rage, ils découvrirent Sensorium. Il tuèrent les enfants, les femmes, les hommes, les animaux, brûlèrent les petites demeures en bois, exterminèrent la nourriture et ce dans un macabre rire, une jouissance profonde et malsaine. Ceci confirma leur sombre inhumanité. Ils n'étaient plus des humains, ils n'étaient que des monstres, monstres s'exaltant sur l'opulence sanglante de leur fange. Pourquoi tant de souffrance, de meurtres ? Sensorium n'était ni plus ni qu'un endroit pacifique, une sincère « Protection ».

Ma famille entière fut assassinée, mes filles, mon garçon, ma femme, alors que je n'étais guère présent sur l'île. J'ai dû partir en Angleterre, tel un lâche, abandonnant nos rêves, nos précieuses terres. J'ai dû fuir tel un cabot moribond. J'ai dû partir sur un autre continent pour pleurer. Pourquoi suis-je encore ici, alors qu'à une époque la corde enlaçait mon cou ? Car, j'eus la finesse d'esprit de ne guère trépasser faute d'Eux. Car, mon Suicide n'en aurait été guère un en réalité, je me serai laissé tué par Eux. Et ô grand jamais je ne désirais cela alors, j'ai combattu ma tristesse, j'ai mis de côté mes gémissements et j'ai résisté. Tout comme vous. J'ai vu l'univers au sein des yeux de ma famille. Je le vois encore, c'est si beau l'univers, je l'aperçois encore au sein de mes joyeux souvenirs quand ces derniers viennent religieusement me rendent visite. Dorénavant, l'Univers peut respirer. Dorénavant, l'Univers peut chanter, valser, faire l'amour à la Vie. Dorénavant, l'Univers ressemble à celui qu'incarnait le regard de mes enfants, de ma femme. J'aime cet univers. D'où mon intêret et attachement particulier pour la fondation de cette ville.

En effet, nous avons souffert, nous avons été trahit à maintes occasions, nous avons cru devenir fous cependant, nous sommes là. Et nous, nous devons d'en être fière, ne serait-ce pour nos familles, amis, inconnus, qui on péri lors de ces nombreux drames. Rendez leur hommage par votre fierté et votre existence. Cette futur ville est donc un humble hommage, sachons l'apprécier à sa juste valeur. Sensorium devient Svånhild, elle sera crée sur les terres mortuaires d'un funeste passé toutefois, avec amour et ceci est indispensable. Le célèbre proverbe dit : « C'est dans le pire qu'ils sont les meilleurs. » Aujourd'hui, ici bas, il est aboli.

Svånhild enterre les ténèbres, elle s'ouvre sur la lumière. »